Bonjour chers amis et collègues!
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jeudi 13 décembre 2007
Objectifs pour le stage IV
-Explorer davantage les activités proposées dans les guides pédagogiques, sélectionner et expérimenter.
-Faire un suivi plus immédiat des apprentissages des élèves (correction et consolidation).
-Prendre davantage conscience de l'environnement et du temps.
Importance de bien connaître mes élèves et de créer des liens.
Mes croyances pédagogiques en ce qui a trait à l’apprentissage
Mes valeurs
1. Respect (de soi, de ses pairs et de l’environnement)
Je crois que pour réussir sur le plan social dans la vie, il faut d’abord apprendre à se respecter. Lorsque l’on ne se respecte pas soi-même, il n’est pas possible d’avoir des relations saines avec les autres. Si on respecte nos limites, on progressera davantage, car on ne se découragera pas devant l’impossible. Il faut également respecter les gens qui nous entourent, les autres élèves de la classe et de l’école, ainsi que les enseignants. En leur démontrant du respect, nous attirons des relations saines. L’école est un lieu d’échange, une communauté. Lorsque l’on démontre du respect pour les autres, cela facilite l’entraide. Le respect de l’environnement, au même titre que le respect de soi et celui de ses pairs, est primordial. Lorsque l’on respecte l’environnement dans lequel on vit (l’école, la classe, la planète, …) nous collaborons à rendre meilleur le monde où nous vivons. Ainsi, nous contribuons à un environnement sain où on peut grandir et apprendre. En respectant la planète, nous nous respectons nous-mêmes.
2. Coopération/Solidarité
La coopération et la solidarité sont deux facteurs ayant beaucoup d’impact sur la réussite. En coopérant, nous partageons nos savoirs et nous permettons aux gens qui nous entourent de bénéficier de nos compétences. La coopération nous permet donc de grandir et de progresser dans nos apprentissages. De plus, la solidarité va de pair avec la coopération. Nous devons être solidaires envers nos collègues de classe, car sans eux, il manque une roue au chariot. Chacun de nous est important. C’est pourquoi, pour moi, il est important de s’aider l’un l’autre. Chaque roue, aussi petite soit-elle, est importante pour amener le chariot à destination.
3. Surpassement de soi
Nous pouvons réussir toute notre vie ce que nous entreprenons sans réellement grandir. Si nous ne repoussons jamais nos limites, nous serons bons sans plus. En nous surpassant nous-mêmes, nous contribuons à faire évoluer notre savoir, nous stimulons notre intellect. Si nous nous contentons toujours de l’essentiel, un jour ou l’autre, nous nous retrouverons face à une épreuve que nous ne pourrons surmonter. En se surpassant soi-même, on se force à développer de nouvelles stratégies et on s’équipe ainsi à devenir plus autonome et plus avide de savoir. Le résultat de nos efforts nous rendra plus fiers.
4. Estime de soi
Sans estime de soi, aucune des trois valeurs mentionnées plus haut n’est possible. Sans estime de soi, il est impossible de se respecter soi-même. Si on a peu d’estime de soi, il est difficile de coopérer puisque l’on ne croit pas en nos capacités. Et sans estime de soi, il est difficile de se surpasser soi-même puisque nous doutons de notre réussite. L’estime de soi est donc le pilier des trois autres valeurs et, sans elle, aucune autre n’est possible.
Ma conception et définition de la gestion de classe
En mon sens, la gestion de classe est une bonne façon de « prévenir avant de guérir ». C’est-à-dire qu’il constitue tous les moyens visant à prévenir et réduire les comportements inadaptés à mon idéal de climat de classe. À mon avis, un climat de classe sain est un climat dans lequel chaque enfant est reconnu pour ce qu’il est, par son enseignant, ses pairs et lui-même, à sa juste valeur. De plus, un climat de classe sain est empreint d’un respect des uns pour les autres. Pour parvenir à une gestion de classe efficace, nous devons respecter quelques règles d’art!
Premièrement, en tant qu’enseignant, il faut être un adulte signifiant. Nous devons créer des liens avec les enfants pour réussir à les « toucher ». Par exemple, pour ce qui est des élèves en troubles de comportements, s’ils ne vous connaissent pas vraiment, si vous ne leur ouvrez pas votre cœur, jamais ils ne vous respecteront. Nous devons donc prendre le temps de créer des bases solides entre nos élèves et nous. C’est le seul moyen d’accéder à leur cœur.
Ensuite, il faut être un adulte cohérent et consistant. Il faut réussir à encadrer nos élèves de sorte qu’ils soient sécurisés. Jamais ils ne nous demanderont de les sécuriser, c’est inconscient. Une chose est sûre, c’est que si nous donnons une consigne et que les élèves ne connaissent pas les limites, ils ne sauront jamais jusqu’où ils peuvent aller. Ainsi, ils repousseront sans cesse nos limites, ce qui est tout à fait logique. Cette dynamique amène un phénomène d’injustice auquel les enfants sont très sensibles. Ils ne comprendront pas pourquoi une journée leur comportement est acceptable et, le lendemain, il ne l’est plus. Il faut donc donner la chance aux élèves de nous faire confiance. La confiance n’arrive pas par magie. On a confiance en quelqu’un qui tient ses promesses, qui respecte ses valeurs et qui, du même coup, respecte ses engagements.
Par ailleurs, il faut, en tant qu’enseignant, être un adulte stimulant et motivant. Mais attention! Il faut être capable de cibler les réels besoins de nos élèves. Est-ce nécessaire d’instaurer des systèmes pour instaurer des systèmes? Je ne crois pas. Par contre, pour certains enfants et certains comportements, les systèmes d’émulation peuvent être très efficaces. Par ailleurs, nous nous devons d’être des adultes motivants. Il ne suffit pas de motiver les élèves avec des paroles en l’air. Pour que ça fonctionne, il faut qu’ils sentent que ça vient vraiment du cœur et que ce n’est pas un automatisme. À mon avis, les récompenses verbales et sociales sont nettement plus efficaces que les récompenses matérielles. De plus, ce dernier type de récompense renforce, à mon avis, des valeurs matérialistes et n’a aucun lien direct avec le comportement renforcé. Je suis loin d’être de ceux qui sont d’avis que les renforcements matériels motivent réellement les élèves.